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mardi, septembre 24, 2013

Boutaïna mon amouur

« Boutaïna dans sa cabane en haut de la colline, se glissa discrètement sous la couette qui couvrait ali. La jeune libanaise du sud poussa un petit cri au moment où elle sentit la virilité d’Ali la pénétrer. Elle lui tournait le dos. Ses hanches étaient larges et grasses, et sa croupe était froide, encastrée contre le bas ventre d’Ali. Elle étouffa un nouveau gémissement et se pinça les lèvres tandis qu’en un deuxième mouvement Ali alla plus profondément en elle, laissant échapper toute la détresse enfouis en elle.

A la vie, à l'amour

Bon ! Maintenant à tous les don quichotte de l’humanisme à distance, ces redresseurs de tort pour qui tous ceux qui ne crient pas « mort au juifs » sont sionistes et traîtres à la cause arabe (comme s’il y en avait une). A tous ceux qui ont la fibre patriotique (je l’ai aussi mais à une échelle beaucoup plus planétaire) hyper développée dans le panarabisme nassérien.

samedi, septembre 21, 2013

jeudi, septembre 12, 2013

Sourya

Sourya fut un territoire de transition, un carrefour de civilisations : la Méditerranée, la Mésopotamie, la Perse, l’Inde, l’Asie Mineure, les terres du Caucase, la Chine (via la fameuse route de la soie) et l’Égypte.

Mais j’ai comme l’impression que cette belle histoire — notre histoire — est en train de disparaître. Hier, l’Irak. Aujourd’hui, la Syrie. Et demain, viendra ton tour.

La culture arabe, la culture romano-catholique et la culture romano-orientale, toutes vieilles de trois mille ans, s’évaporent, comme ça, sous les yeux de la communauté internationale, sans qu’aucune voix ne s’élève. Ces trois ruisseaux culturels sont dans la ligne de mire — et ce, depuis longtemps !

Inutile de vous dire donc à quel point chaque enfant, chaque grand-mère, chaque grand-père, chaque mère, chaque père, chaque femme, chaque homme, chaque pierre qui tombe dans ces pays m’arrache un organe vital.

Nous sommes en train de disparaître. Et nous attendons, chacun son tour, en espérant que ce sera le voisin lointain, et non nous.

Nos ancêtres — Avicenne (al-Razi), Averroès, Al-Khwarizmi, Jâbir ibn Hayyân… et la liste est longue, très longue — doivent faire des galipettes dans leurs tombes ! Jamais ils n’auraient imaginé qu’un jour, des prix Goncourt de littérature oseraient nous traiter de « bédouins crasseux qui n’avaient rien d’autre à faire — pardonnez-moi — que d’enculer leurs chameaux. »

(J’adore votre « pardonnez-moi », Monsieur Houellebecq.)

Qu’est-ce qui a bien pu pousser cet homme — pourtant intelligent, cultivé, presque aimable — à écrire des choses aussi violentes à notre égard ?

Nos ancêtres n’auraient jamais cru qu’on en arriverait là : insignifiants, des minus, toujours obligés de soulever nos jupes pour franchir la barrière.

Au lieu de réagir, comme le dicton nous y invite — avec la main, la bouche ou le cœur — nous persistons à croire, stupidement, comme l’Occident au Moyen Âge, qu’un jour, quelqu’unquelque part, viendra... Et, miracle : nous serons sauvés.

Sommes-nous en train d’assister, passivement, à un processus de destruction massive des Arabes et de leur histoire ? Un processus peut-être involontaire, mais qui, au fond, arrange tout le monde ?

Ne vous est-il jamais arrivé de penser, même fugitivement : « Qu’est-ce qu’on serait heureux si les Arabes et les musulmans n’existaient plus ? »

Le monde arabe est né d’un schisme au sein du monde occidental. Et l’islam fut longtemps perçu comme une hérésie chrétienne. Mais heureusement, depuis, les destins de ces deux mondes sont restés liés, comme deux frères jumeaux : échangeant leurs denrées, leurs savoirs, leurs peines.

Alors maintenons cet équilibre. C’est dans l’intérêt de tous.

mercredi, septembre 04, 2013

Le saviez-vous

Dans le rapport "Rebuilding America's defenses", rédigé par les membres du PNAC ( Project for the New American Century) avant le 11 septembre 2001, pose les principes de la légitimité de la guerre préventive et de l'acceptabilité de l'usage de l'arme atomique avec les minibombes nucléaires.

Le saviez-vous

 Une fois militarisées, les innovations apportées par les neurosciences et la recherche pharmacologique permettent d'envisager des armes radicalement nouvelles, telles celles à effet psychoactif ou paralysant, ciblant le cerveau ou le cœur, atteignant la mémoire, les fonctions sexuelles ou autres.