Les années 60 ont été une période intense de démocratisation de la société. Les travailleurs s'organisèrent pour demander plus d'égalité plus de justice sociale et plus de liberté.
Rappelant qu'à cette période l'économie Occidentale connut les fameuses "trente glorieuses". Tous les voyants étaient au vert. Et les organisations prolétaires étaient toujours là pour réclamer leur part du gâteau. Tout le monde était heureux et l'occident était devenu le plus grand centre de production dans le monde.
Vers les années 70 le système commercial a été restructuré dans un but bien précis. Mettre les travailleurs du monde entier en compétition. Mais pas les hauts salaires ni bien sûr le capital qui lui peut circuler librement et partout dans le monde. Ce qui va engendrer par la suite des politiques économiques perverses.
Le rapport sur "la politique monétaire pour le plein emploi et une croissance équilibrée" de 1978 envoyé au congrès américain et qu'on peut trouver sur Internet, titrait : la politique est conçue afin d'accroître l'insécurité. Devant le congrès américain A.Greenspan expliquait son succès dans la gestion de l'économie américaine par la précarité et l'insécurité du travailleur. Plus le travail est précaire plus l'économie prospère et moins le travailleur défend ses droits. Il n'aura pas le temps, même d'y penser, tellement il serait dépendant de plein de produits et services.
Keep workers unsecured they will be under control, ce concept de جوع كلبك يتبعك (ou affame ton chien et il te suivra), a fait baisser le temps de loisir et donc abrutir les travailleurs du monde entier. les conséquences sont désastreuses, radicalisation, désintêret de la politique, frustration, problème identitaire, stigmatisation d'une communauté, la guerre contre le mal même s'il vient juste de sortir du ventre de sa mère. Il faut les tuer, tuer leur descendance et même leur bétails et animaux domestiques. Ce discours ce n'est pas un barbu des frères mus qui le crie ou un taré des moulahs, non ce discours on l'entend sans complexe sur des chaines occidentales.
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Keep workers unsecured, they will be under control
Les années 60 furent une période intense de démocratisation des sociétés occidentales. Les travailleurs s’organisèrent pour réclamer plus d’égalité, plus de justice sociale et plus de liberté. C'était l'époque des fameuses "Trente Glorieuses", durant laquelle l’économie occidentale connaissait une croissance fulgurante. Tous les voyants étaient au vert. Les organisations prolétaires étaient encore présentes, prêtes à revendiquer leur part du gâteau. L’Occident semblait heureux, dominant le monde en tant que principal centre de production.
Mais à partir des années 70, le système commercial fut restructuré dans un but bien précis : mettre les travailleurs du monde entier en concurrence. Pas les hauts salaires, bien sûr, ni le capital — lui, pouvait continuer de circuler librement, partout sur la planète. Ce changement a engendré des politiques économiques perverses, creusant les inégalités et renforçant l'insécurité.
Un rapport de 1978, intitulé La politique monétaire pour le plein emploi et une croissance équilibrée, envoyé au Congrès américain — disponible en ligne — affirmait noir sur blanc que l’objectif était d’accroître l’insécurité. Devant le Congrès, Alan Greenspan expliquait que son succès dans la gestion de l’économie américaine reposait sur la précarité des travailleurs. Plus le travail est précaire, plus l’économie prospère, et moins les travailleurs défendent leurs droits. Ils n’en auront ni l’énergie, ni même le temps, tant ils seront rendus dépendants de biens et de services multiples.
"Keep workers unsecured, they will be under control." Ce concept n’est pas nouveau. Il fait écho à un proverbe cruel : جوع كلبك يتبعك — "Affame ton chien, il te suivra". En d'autres termes : affaiblir pour mieux dominer. Le temps de loisir a chuté, l’abrutissement s’est répandu, et les conséquences sont désastreuses : radicalisation, désintérêt pour la politique, frustration généralisée, crise identitaire, stigmatisation de communautés entières. On va jusqu’à justifier des guerres contre le "Mal", même s’il vient à peine de sortir du ventre de sa mère. Il faut les tuer, eux, leur descendance, et même leur bétail, leurs animaux domestiques.
Et ce discours, ce n’est pas un fanatique barbu des Frères musulmans qui le clame, ni un mollah illuminé : ce discours, on l’entend aujourd’hui, sans complexe, sur des chaînes occidentales.
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