
mémoires d'une femme bléssée
J'avais quel âge? celui du saut à l'élastique;ou ce qui est connu par l'adolescence.
Comme toute fille, je cherchais mon bonheur en pensant que ça pourrait être avec une âme soeur, ou comme dans les histoires d'amour, un prince charmant, afin de partager avec lui les moments de peine avant de joie.
A ce moment là, je tombai amoureuse pour la première fois, "Tomber" était le mot.
un amour impossible qui, lorsque l'aventure s'acheva dépeupla tout autour de moi et vida mon coeur et mon corps.
Et pourtant j'étais restée accrochée, je voulais le garder à tout prix, mais Hélas, tous mes essais avaient échoué.
Est ce moi qui étais aveugle en ne pas arrivant à voir la vérité en face? ou c'etait lui qui.... ?
Le problème c'est que, cette première leçon était unutile , parce que aprés peu de temps j'avais détruit ma vie une seconde fois, en me mariant avec quelqu'un que j'ai vu deux ou trois fois au grands maximum, sous le prétexte " il faut vivre avec celui qui t'aime et non celui que tu aimes".
Je me disait que dans l'existance d'un enfant dans ma vie pourrait me rendre mon sourire que j'avais perdu y'a longtemps et me faire supporter mes douleurs quotidiennes.
Et voilà, je tombai enceinte et commençai à sentir le foetus dans mon ventre, mais ma joie était plus grande le jour où j'avais su que j'avais un fille; biensûr, j'allais la nommer Lila "Eh oui, j'arrive pas à oublier".
Aprés un douleureux accident, j'avais perdu le foetus et j'avais tout perdu avec, et c'est là que je décidai d'apprecier la parole" Quand le bonheur en passant vous fait signe et s'arrête, il faut lui prendre la main sans attendre à demain".
et j'avais compris que le regret est un pas en arrière, et que c'était le bon moment pour commencer une vie pleine de bonheur et de joie, orientée par moi même.
En fin de compte le bonheur est la somme des malheurs qu'on n'a pas.
Je t'ai toujours pris comme exemple, mais cette fois_ci, permet moi de l'être pour toi en te disant que " la vie n'est pas ce que tu crois, c'est une eau que les jeunes gens laissent couler sans le savoir entre leurs doigts. Ferme tes mains vite, retiens la. Tu verras, celà deviendra une petite chose dure et simple qu'on grignote, assis au soleil" d'après Jean Anouilh.
Sans oublier la fameuse phrase de Victor Hugo " le plus lourd fardeau, c'est d'exister sans vivre"
une femme bléssée
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
"L'homme parle comme il veut mais écrit comme il est" Cior