Storytelling

Les intellectuels français sont ils encore indépendants, osent ils encore dénoncer et sont ils encore libre. Je pose cette question parce qu'aujourd'hui je m'inquiète de cette homogénéisation des idées

Il existe un phénomène en ce moment qui fait que, docteurs, psychologue, journalistes chefs d’états etc , utilisent tous la même technique, celle de la narration. "Il était une fois..." Cette technique appelée dans le langage professionnel "Storytelling" est basé sur la stimulation du cerveau reptilien qui a la particularité de stocker nos souvenirs ancestrales, comme l'enfance par exemple.
Le neuro-marketing travail minutieusement et discrètement  sur le cerveau limbique depuis bien longtemps. Voire "truths and lies about why we bay" de Martin Lindstrom
Les chaînes de télévisions comme Tf1 utilisent le storytelling pour vendre de la pub d’autres s’en servent pour exploiter une mine ou alors vendre l’insécurité ou même une guerre   … partout et dans tous les domaines le storytelling est présent.

Et ça marche ! Bush est formé dans cette école et le candidat de l’ump M. Sarkozy sait sûrement de quoi je parle. Des écoles comme ça, poussent comme des champignons en ce moment dans le pays de l’oncle Sam.


Bush, Berlosconi, Sarkozy...vous n'avez pas l'impression qu'ils se ressemblent ? C'est normal, ils viennent de la même école. l'école de l'étourdissement et de l'envoûtement.
L'intellectuel aujourd'hui cherche pour une marque et non pour l'universel. Et souvent, ils nous cache la vérité le temps d'écouler le produit. C'est horrible mais ce scénario s'est déjà produit dans plusieurs villes de pays européens., y compris dans le domaine de la santé.

Ce que je veux dire par tout ça, c’est que L'intellectuel en tant que tel, qui travail sans contrainte et sans affiliation est en voie de disparition. Un chercheur vaut de l'or et il va échanger son savoir, comme à l'époque des sofistes à Athène, contre une petite ou grande pognée d'or.
Les conséquences peuvent être désastreuses à long terme .
M. Mitterrand, peu de temps avant de nous quitter, nous a laissé cette petite phrase: "après Chirac, n'importe qui peut devenir président de la république française". Il l'a vu venir Mitterrand le pouvoir de la narration.